BARBARA                                              expo à la Philharmonie de Paris

Barbara :

Une longue dame brune, un visage aux traits dessinés, des textes ciselés chargés de mélancolie, telle est l’image en clair-obscur qui s’impose sur papier glacé.

 

L’exposition propose au contraire de passer derrière le rideau : elle raconte l’histoire d’une petite fille juive à l’enfance meurtrie, qui décida que le spectacle serait sa vie et le théâtre, le décor de son quotidien ; elle dévoile la femme que devint Barbara, vibrante et lumineuse.

 On peut y voir des archives vidéo rares et parfois inédites, issues pour une grande majorité du fonds de l’Institut national de l’audiovisuel, permettant aux visiteurs de découvrir une chanteuse aux multiples facettes. Des textes ébauchés, maintes fois recommencés, des correspondances intimes et quelques documents personnels livreront de précieux indices sur la façon de composer, de faire de sa vie des chansons intemporelles, des confidences chantées.

 

Grâce à ses premiers succès, Barbara quitte les cabarets pour se produire à Bobino. Elle cesse alors d’interpréter les chansons des autres – Brel, Brassens – pour composer sans relâche ce qu’elle appelle ses «petits zinzins». Des mots simples, des confidences chantées, une manière de s’offrir sans se révéler : Barbara écrit et enregistre beaucoup ; elle fascine ceux qui l’écoutent.

 Artiste d’exception, Barbara a été la muse des années cabarets de la rive gauche, pour devenir la découverte de Bobino, puis chanter sur les plus grandes scènes parisiennes.

La chanteuse est devenue un mythe et ses concerts, des moments de recueillement extraordinaires. Le public, debout, ne quittait la salle qu’après de longs adieux.

 

Elle enregistre son dernier disque en 1996, avant de s’éteindre le 23 novembre 1997.

 

Magnifique exposition.